Ce mois si court de février vient à peine de commencer qu’il donne déjà la sensation de se finir ! Côté bureau, beaucoup de choses se sont passées. Le roman rédigé en fin d’année dernière a été accepté par mon éditrice, Pascale Gautier. Il sera donc publié en septembre prochain, chez Buchet Chastel. Du coup, j’ai remisé pour un temps l’histoire que je m’étais mise à concevoir le mois dernier, et j’ai ressorti mon manuscrit. L’heure des corrections a sonné ! C’est un travail que j’aborde au départ avec beaucoup d’appréhension : me relire m’amène à me juger, et j’ai bien peur de ne pas toujours être tendre… Mes premières relectures sur papier, le stylo-plume à la main, m’ont fait pointer les défauts habituels de mes premiers jets : une certaine surcharge, comme si j’avais besoin de beaucoup de béquilles pour me sentir capable d’avancer. Aussi, une certaine débauche de métaphores, de comparaisons, d’adjectifs en veux-tu en voilà, qui alourdissent la fluidité de la lecture… Pour moi, corriger un texte revient souvent à le dégraisser, l’épurer, puis le peaufiner… Après les relectures et les notes sur papier, je suis maintenant en train de le mettre au propre à l’ordinateur, ajoutant au passage de nouvelles modifications. J’avance assez lentement, c’est une étape que je ne veux surtout pas bâcler. Objectif : envoyer cette version bien peignée du manuscrit à la fin du mois.
MYRIAM CHIROUSSE 
Bravo Myriam !
Wow ! Je suis admirative de ta constance et ta persévérance. J’ai hâte de lire le fruit de ton oeuvre d’horticulture 😉 Combien ce doit être difficile de se relire, particulièrement à l’étape des corrections avant publication. Je me demandais justement comment tu réagissais confrontée à cette épreuve (!). Merci de partager ta démarche, c’est toujours un plaisir de te lire dans la générosité de tes ressentis.
Amicales pensées,
Rafi
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Coucou Rafi ! Merci beaucoup pour ton message ! Je dois dire que je n’ai pas toujours eu cette constance et cette persévérance, qui m’ont souvent fait défaut. Mais c’est venu avec l’âge, avec la volonté, la discipline et, surtout, la prise de conscience de ce que la constance permet de gagner (ou de perdre quand elle manque). Après avoir laissé reposer mon texte pendant plus d’un mois, c’est vrai que j’avais peur de m’y mettre et… de découvrir des horreurs ! J’ai découvert des lourdeurs, des faiblesses, mais rien que des choses très normales, en vérité : un texte à toujours besoin d’être retravaillé… Enfin, je suis heureuse de voir que tu as plaisir à lire ces petites confidences d’écriture, car j’aime beaucoup les partager ici, en petit comité, dans ce blog. A bientôt. Bises
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C’est marrant pour moi, corriger ou réécrire c’est souvent rajouter. Des descriptions, de l’introspection des personnages, des détails… les premiers jets ont tendance à être assez « sec ». Peut être aussi un été de mon écriture journalistique originelle… travaille bien en tous les cas et encore bravo !
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Merci ! Oui, c’est marrant ces différences : chacun a sa tendance (acquise ou naturelle) au moment du premier jet… En ce qui me concerne je surcharge, je crois que ça me donne confiance, comme pour me prouver que j’ai assez de matière pour écrire un livre intéressant. Il y a énormément de croyances là-dessous, bien sûr, et peut-être une tendance latente à la boulimie 😉 … En tout cas, maintenant j’ai appris à laisser mon premier jet être comme il est, et à faire confiance aux multiples étapes de relectures/corrections suivantes pour améliorer ce qui peut l’être… Bonne écriture à toi ! Bisous (c’est gentil d’avoir fait un tour ici)
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